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Rétablissement des frontières nationales

« (...) De même que je suis contre cette Europe imposée par le haut, je suis pour le respect des frontières historiques. La suppression des frontières en France et en Europe, se révèle un désastre (espace Schengen et plus). On met en péril des nations historiques pour satisfaire au confort personnel de quelques bourgeois aisés en transhumance perpétuelle, et contenter, au nom d’idéologies fumeuses, quelques poignées d’apatrides exaltés et autres citoyens du monde (citoyens du monde, oui, mais avec les avantages de la citoyenneté française et les subsides de l’État-providence !) Ils veulent s’ouvrir au monde, ouvrir la France au monde entier, mais ils ne voient pas qu’ils sont eux-mêmes obtus, psychologiquement aliénés par leur névrose totalitaire, et, comme tous bons républicains, fermés à toute compréhension qui pourrait les faire douter d’eux-mêmes.  

Outre leur fonction première qui est de matérialiser et de délimiter un espace souverain défini par l’Histoire, les frontières ont l’énorme avantage de rappeler à tout un chacun qu’il existe des portes dentrées et de sorties dans un pays qui se respecte ; de même que les irresponsables qui prônent la suppression des frontières passent par une porte pour entrer et sortir de chez eux, une porte qu’ils s’empressent bien vite de refermer à double-tour derrière eux, surtout depuis que les frontières sont ouvertes à tous les vents mauvais ! C'est valable même pour les anarchistes, les « no borders », les antifas, les sans-frontiéristes, les dits « citoyens du monde »On ouvre les frontières, on laisse se développer les communautarismes locaux, mais on se barricade chez soi, derrière des serrures trois points, des portes renforcées, des caméras de surveillance, des systèmes d’alarmes sophistiqués, des quartiers protégés, etc. ; on veut un monde sans frontières mais on met des frontières sécurisées à sa porte, et on n’oublie pas de faire appel à la police honnie dès qu’on est cambriolé, agressé, dévalisé… 

De même que les portes et les fenêtres permettent de ne pas laisser entrer n’importe qui chez soi et de se protéger des indésirables, de même les frontières permettent de filtrer les entrées, de pister les voyous, les malfrats de haute volée et autre gibier de potence, de contrôler les allées et venues des marchandises licites ou non, les nomades professionnels toujours en quête de sédentaires à dévaliser, etc. Elles ne sont pas seulement des barrières, elles sont aussi des murs de soutènement, les murs de la maison France. Supprimons les murs, la maison s’écroule et c’est le chaos. De même que les portes, les fenêtres, les murs, les clôtures n’ont jamais empêché de communiquer avec l’extérieur, bien au contraire, de même les frontières n’ont jamais empêché personne de communiquer de toutes les manières possibles avec le reste du monde, y compris économiquement. Elles permettent d’assurer le contrôle strict de la circulation des personnes et des marchandises, en opposition frontale à cette catastrophique disposition contraire qu’est le principe ultralibéral dit de « libre circulation des personnes et des marchandises », principe physiocrate du laiser faire, laisser passer aux conséquences pouvant se révéler économiquement et humainement mortelles. Les frontières stabilisent les populations, protègent des flux migratoires, des déplacements de masse intempestifs et incontrôlés ; elles délimitent un « chez soi » intime dans la maison commune, une patrie sentimentale légitimée par les liens héréditaires qui font qu’on est de ce pays et pas d’un autre, comme on est d’une famille et pas d’une autre : cette diversité structurante, équilibrante, est à lopposé du confusionisme culturel et multiracial de Babel.

Les frontières sont aussi des barrières de protection et de contrôle aussi nécessaires entre pays civilisés que la politesse met des barrières tout aussi nécessaires entre gens honnêtes et de bonne éducation : celle-ci pose des principes de morale et des règles de savoir vivre à ne pas franchir ; c’est une façon de se respecter mutuellement, d’affirmer l’estime et la considération que chacun porte à l’autre, et à l'ensemble de sa communauté de sang et de culture ; en clair, ce quon appelle la civilisation aboutie. Les frontières ne sont des obstacles que pour les têtes pourries et les malfaisants. » (Extrait de LAntirépublique-1)

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