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Les féministes sont-elles un danger pour l’humanité-1 ?

Cette volonté de la vox populi, venant du fond des âges et poussant les femmes à sortir de leur foyer pour briguer des activités jusque-là réservées aux hommes, a atteint de nos jours des proportions paroxystiques. La femme va sauver l’humanité ! Sauf qu’au vu des résultats pour le moins assez peu concluants, la vraie question qui pointe à l’horizon est celle-ci : est-ce que la femme est vraiment la solution ? Ou est-ce que c’est la femme qui pose le problème ? Et je parle ici de la femme dite « moderne ». Avant d’entrer dans le dur, dans le dense, le grave, histoire de nous mettre en humeur, donnons-nous le plaisir de nous offrir un peu de légèreté, une légèreté peut-être pas aussi futile qu’il n’y paraît : après tout, il est question de dames…

La femme et le milliardaire

Vieux barbon armateur et milliardaire, Aristide Oranos (Michel Galabru), a jeté son dévolu sur une jeune femme, Françoise (Dany Robin), vendeuse dans une grande joaillerie parisienne. Celle-ci reste insensible à ses avances et le repousse. Oranos (clin d’œil à l’armateur grec Aristote Onassis) est introduit furibard dans le cabinet d’un détective privé plus ou moins escroc, Robillard (Noël Roquevert), et explique son cas. Le détective a deviné le pigeon.

  • (Robillard) Je suis sûr qu’il s’agit d’une femme. Vous l’aimez, vous êtes trompé.
  • (Oranos) Justement je n’en sais rien.
  • Faites-moi confiance, vous l’êtes.
  • Remarquez que je ne suis encore rien pour elle…
  • Mais elle est tout pour vous… Pas banal votre histoire… Très intéressant.
  • Mon cas est en effet très spécial. Au risque de vous paraître cynique, je me permets d’affirmer qu’à part les Bonnes sœurs que je respecte, il n’existe pour moi que deux catégories de femmes : celles qui se vendent et celles qu’on achète… Or je suis milliardaire, Monsieur… Milliardaire et célibataire !
  • Tout pour plaire… Curieux… très curieux ! D’autant plus qu’avec votre physique…
  • Aucune femme ne m’avait résisté, Monsieur. Et pourtant avec celle-là, rien à faire.
  • Incroyable !
  • Incroyable mais vrai.
  • Vous avez des photos ?... Hum, elle est charmante.
  • Si elle n’était pas charmante, je ne serais pas là… J’ai mis ma fortune à ses pieds, Monsieur… Des milliards, Monsieur ! Et cette gosse, vingt-cinq ans, me repousse…
  • À cet âge-là, on se croit tout permis. Ah ! ah ! quelle jeunesse !... Si j’étais son père…

La suite va montrer que Françoise est chargée de transporter une parure de haute valeur à la succursale de Cannes, sous le protection d’un garde du corps, Chatou (Jacques Jouanneau) ; mais elle manifeste des sentiments pour Michel (Daniel Gélin), le jeune acolyte de Robillard, qui a pour mission de la suivre discrètement. Entre se vendre ou être achetée, Françoise choisira de se donner à celui pour lequel elle a le béguin.

Suivez-moi jeune homme, Guy Lefranc, 1958, dial. Jean Halain. Comédie burlesque.

La femme et le camionneur

Jean Chape (Jean Gabin) est à table chez sa fiancée, Alice (Jeanne Moreau), une institutrice. Tout en parlant, il épluche une pomme.

  • (Chappe) T’es jamais contente…
  • (Alice) Au contraire. Je suis contente comme je suis.
  • C’est faux de dire que tu es contente. D’ailleurs, tu serais bien la première femme à être contente... Non, ce qu’il y a, mademoiselle est bachelière, mademoiselle est indépendante… mademoiselle est de son époque, quoi !
  • C’est tout ?
  • Eh, dans l’temps, les femmes restaient à la maison. Elles faisaient la cuisine ; elles faisaient le ménage ; elles repassaient, elles faisaient les cuivres. Mais aujourd’hui, elles votent et elles lisent les livres de la Série Noire [elles font aussi de la criminologie et envahissent les tribunaux]… Alors, résultat…
  • Résultat ?
  • Ben résultat, elles ont refilé des pommes pas mûres ou des pommes pourries…

Chape tend à Alice la pomme qu’il vient d’éplucher.

Gas-Oil, Gilles Grangier, 1955, dial. Michel Audiard. Policier.

*

Quand j’ai entrepris la rédaction de cette chronique, je me suis trouvé devant un cas de conscience sur le choix du titre. En fait, il contenait clairement l’idée générale traitée dans le texte, s’énonçant ainsi, tel qu’il me venait à l’esprit : Les femmes sont-elles devenues un danger pour l’humanité ? Cela mettait en cause l’évolution générale de la femme dans le société et son caractère moderniste. La femme libérée, la femme qui investit le domaine masculin et s’impose dans la compétition sociale jusque-là réservée aux hommes, la femme qui a déserté son foyer, la marâtre qui refuse l’enfant et qui a fait de l’avortement massif un instrument de guerre prioritaire comme condition non négociable de son émancipation, j’en passe, me posait un grave problème : je risquais de mettre dans le même sac la femme au sens noble et la féministe ; la femme, la vraie, l’épouse, celle que l’homme aime et respecte, celle qui est tout à l’opposé de la harpie progressiste, névrosée et hystérique. Pour ne pas tomber dans la généralisation abusive, bien que je m’applique toujours la loi de Pareto dans ma réflexion, j’ai réduit le titre aux seules féministes, tout en sachant que de nombreuses femmes sont, hélas, mentalement contaminées par les idéologies progressistes, alors qu’au fond d’elles-mêmes elles n’ont majoritairement rien de gauchistes ni de féministes.

Le monde des féministes est un monde de femmes dénaturées, aigries acariâtres, revêches, divaguant ou extravaguant, j’oserais même dire girovaguant entre ces deux pôles névrotiques que sont le FANTASME et la FRUSTRATION, créant chez elles un état permanent de déséquilibre psychologique qu’elles ne parviennent pas à surmonter. Et comme on va le voir, cette pathologie frappe le plus souvent les femmes classées politiquement à gauche, intellectuelles ou non. Si certaines femmes de droite peuvent connaître de telles faiblesses passagères, elles ont la force morale et la lucidité de les surmonter ; d’une façon générale, les femmes de droite sont plus réservées, moins démonstratives, moins geignardes, plus sereines ; elles ignorent les contradictions existentielles qui agitent et tourmentent tant la gente féministe ; elles n’en sont que plus fortes, plus efficaces, plus à l’aise dans l’orbe de leur féminité, et d’une grande capacité à la maîtrise de soi ; pour des hommes dignes de ce nom, avoir pour double dans sa vie une épouse d’une telle composition est pour eux comme d’avoir découvert un trésor, un trésor merveilleux avec une âme.

Après la Seconde guerre mondiale, à partir des années 1950-60, la dérive féministe va commencer avec l’entrée en masse du communisme dans l’espace politique, et la montée du « progressisme » dans tous les ordres de la société : aucun domaine ne sera épargné ; la situation va s’aggraver avec l’arrivée des socialistes dans les années 1980, avec un Parti socialiste revigoré en pleine expansion, nourrissant sa force politique du déclin du PC. Comme toujours avec le développement des idées dites « modernes », c’est dans les milieux universitaires que le féminisme va prendre racine et se développer, dans le même temps où les femmes commencent à investir l’enseignement supérieur et les domaines réservés aux hommes. Le mouvement va monter en puissance, devenir irrésistible, et causer des dommages irréversibles tant dans les cerveaux que dans les comportements féminins.

Il s’agit le plus souvent de femmes refusant leur état naturel, nourrissant une sorte de jalousie ontologique maladive à l’égard de l’homme. Il est vrai qu’elles avaient une chance sur deux de naître homme : raté ! La faute à pas de chance… On peut comprendre la frustration : décidément la nature fait bien mal les choses ! Certaines ne voient dans l’enfant qu’une entrave à leur désir de vivre, de vivre si possible comme un homme : une femme, c’est un homme comme un autre, vont-elles répétant ; il serait peut-être pertinent de leur rappeler qu’un homme attend de sa contrepartie féminine, surtout si celle-ci doit devenir la mère de ses enfants, qu’elle soit d’abord une femme comme une autre. D’autres voient dans l’enfant à naître un abcès purulent qu’elles se doivent d’extirper de leur corps, de le jeter à la poubelle ou le brûler dans l’incinérateur, voire donner lieu à un commerce monstrueux de fœtus. La folie n’est pas loin. La sauvagerie non plus. Il faut dire que la grande papesse du féminisme, la mère abbesse de la féminitude mondiale, Simone de Beauvoir, est passée par-là : On ne naît pas femme, on le devient. La rhétorique féministe se greffera comme en point d’orgue sur ce slogan de créatures, et déterminera l’évolution de la mentalité féministe jusqu’à nos jours.

*

Une des caractéristiques les plus prégnantes du féminisme radical, c’est son attachement hallucinant au gauchisme. Elles ne se rendent même pas compte qu’elles s’auto-instrumentent en se soumettant à leurs bourreaux. Elles se représentent l’homme en général à travers l’image qu’en donnent les gauchistes mâles, ce mot « mâle » étant tout relatif dans l’univers mental des gens de gauche. Chez les féministes, le syndrome de Stockholm est comme inné.

Qu’est-ce que le gauchisme ? Ni plus ni moins qu’un ramassis de bras cassés bons à pas grand-chose sinon à rien, ou des ratés de la vie, véritables cancers de la société, qui passent leur temps à s’illusionner sur les réalités de la vie, et dont toute l’existence ne revient qu’à distiller leurs rancœurs, à cultiver une volonté de revanche, de vengeance, contre tout ce qui n’est pas conforme à leur ego, à leur moi (1) ; ils se cherchent en permanence, non pas des alibis de conscience — il faut avoir une conscience pour cela — mais des subterfuges idéologiques pour justifier leur haine de tout ce qui les contraint ou nécessite un effort, à commencer par le premier d’entre eux : le courage de vivre. Les deux trois idées qui encombrent leur cerveau, souvent assombri par l’usage de stupéfiants et autres paradis artificiels, se limite à réclamer la justice, l’égalité, la liberté ; le problème est qu’ils sont totalement inaptes à l’initiative et à la responsabilité, si bien qu’ils se révèlent incapables de changer par eux-mêmes, à part de raisonner dans l’abstraction et de ressasser des slogans débiles tendant à rendre la société responsable des conséquences de leur propre insignifiance, comme de leur impuissance à être. Ils portent leur naissance — souvent bourgeoise — comme une punition, et entretiennent une haine de soi pathologique tendant à brouiller leur imagination et leur capacité à saisir le monde des réalités. Cela entretient et fait vivre chez eux une sorte de schizophrénie, un mal être permanent fait d’aigreur vindicative, pouvant se révéler générateur de pulsions agressives ; ce qui ne les empêche pas de vivre en parasites de l’ordre social sans plus se poser de questions, trouvant normal que l’État paye pour eux, soit dans la fonction publique, soit par le truchement de l’assistanat, à travers des myriades d’associations subventionnées dites socio-culturelles qui se goinfrent d’argent public.

Ils vivent et se regroupent souvent en mouvements alternatifs ou collectifs divers, et pratiquent un communisme basique qui ne dure jamais que le temps à l’initiateur du mouvement de passer de meneur à gourou. Très vite l’utopie irénique du début, le rêve des premiers engouements, se transforment en dystopie cauchemardesque ; confrontés aux lois rigoureuses qu’imposent les réalités de la vie face à leur insuffisance psychologique et à leur médiocrité native, rien ne se passe comme prévu. Les premiers à en souffrir sont les premières, je veux dire les femmes. Car dans un système communiste, on partage tout, même les femmes. Et c’est là, comme il est facile de s’en douter, que cela coince ; on partage aussi le travail, et non seulement le travail, on partage les corvées. Dès lors, les caractères se précisent, les égalitaristes masculins ne vont pas tarder à montrer leur vrai nature de psychopathes, leur vraie mentalité totali­taire, et tout va partir en quenouille.

D’abord le partage des femmes ne dure pas longtemps ; ceux qui ont le plus d’ascendant attirent à eux les plus jolies d’entre elles, de préférence jeunes ; ils attirent les enfants aussi, hélas ! Des couples se forment, les jalousies s’installent, les querelles de même. Sur le plan travail, certains ne s’estiment pas dignes de s’abaisser aux tâches domestiques ; quant aux corvées, ils les laissent volontiers à leurs compagnes. Les plus dévoués, voyant que certains refusent de participer aux taches communes, se refusent à leur tour d’assurer le surcroît de travail qui en résulte. Si bien que, pour finir, l’ensemble des travaux domestiques échoit à la partie féminine de la communauté. Toutes les organisations de type utopique — l’utopie étant l’autre nom du communisme —, ont toujours fonctionné sur ce schéma depuis Platon. Et Dieu sait s’il y en a eu à travers le temps, de ces maboules évaporés, des plus illuminés aux plus froidement sanguinaires !

Les femmes devraient se rappeler qu’en mai 1968, l’idée de la libération de la femme — qui allait de pair avec la libération du corps, du sexe, de l’esprit (?) — allait se retourner contre elles, alors même qu’elles appelaient de leurs vœux ces changements civilisa­tion­nels. Pour l’hommes de gauche, quand ils n’est pas homosexuel, la libération de la femme signifie pour lui la liberté de la traiter comme une paillasse sur laquelle il a tous les droits. N’oublions pas les fameux slogans soixante-huitards du genre interdit d’interdire, jouir sans entraves, et les plans « » de la presse gauchiste, véritables mots d’ordre de la chienlit sociale, le sexe cultissime, désinhibant, décomplexant, déculpabilisant, autorisant tout, l’extase transgressive faisant de l’énergumène le maître du monde le temps d’un orgasme fugace, avant le dessillement brutal de la réalité accompagnée de son cortège de MST et autres pathologies connexes ; sans compter les stimulants addictifs qui vont de pair avec l’alcool. Tout le soixante-huitardisme est là : l’art de se vautrer dans les bauges à cochons de la République, lieux d’assomption et d’accomplissement ultime de la personnalité sataniste. Cela nous vaudra, quelques décennies plus tard, la révolte des femmes et les mouve­ments Me Too ou Balance ton porc contre le viol, linceste, le harcèlement sexuel, entre autres… Mais quel monde ces femmes ont-elles fréquenté pour en arriver à ce point de désenchantement ? Ont-elles confondu sexe et amour ?

Soixante-dix ans d’activisme féministe forcené ont démontré, de la manière la plus évidente, l’échec de la revendication féministe ; et cet échec n’est pas sans avoir laissé dans la société des traces indélébiles dont les femmes, dis-je, sont les premières à souffrir. Il n’y a jamais eu d’égalité hommes-femmes biologiquement et socialement, et il n’y en aura jamais, pas plus qu’il n’existe ou existera de femmes dites libérées ou émancipées. Si ce fantasme féminin a perduré et perdure encore, ce n’est certes pas en raison d’une évolution naturelle ; il a pu s’imposer, uniquement par l’idéologie et l’autorité de l’État. Je me souviens de cette femme de trottoir qui, refusant de passer pour une prostituée, se disait « femme libérée » : une revendication ayant l’avantage de signifier pudiquement le sens réel de l’expression et se l’approprier !

Si on a voulu faire de la femme l’égale de l’homme, c’est uniquement pour la rentabiliser économiquement (on doublait du même coup les comptes en banque et les carnets de chèques) ; ensuite, cela permettait de la faire accéder à des emplois en concurrence avec les hommes à des niveaux de responsabilités professionnelles supérieurs, parfois très élevés, et de faire chauffer la machine économique au détriment de la vie sociale et familiale, celle-ci passant sous contrôle de l’État ; les enfant étaient livrés à l’Éducation nationale, devenue une immense garderie publique destinée à faire d’eux des crétins institutionnels ou des assistés sociaux à vie ; enfin, cela entrait dans le projet des tenants du Nouvel Ordre Mondial d’instrumentaliser la femme pour mieux rabaisser l’homme, le dessaisir de ses responsabilités patriarcales à la fois familiales et sociales, et ainsi mieux exercer leur contrôle sur les populations.      

Je vois tout de suite les objections se lever : il ne manque pas de cas où c’est la femme qui porte la culotte dans le ménage et ramène le fricot à la maison… Cela me rappelle cette femme s’exclamant à la radio : « Je suis mariée depuis trente ans. Ce n’est pas un homme que j’ai épousé, c’est un boulet ! » (2). Combien de femmes pourraient plussoir ? Quoi qu’il en soit, dans l’ordre naturel, l’homme est le dominant dans le couple ; mais s’il est le chef de famille, la femme est maîtresse en son foyer, donc maîtresse chez elle. À moins de l’émasculer dès la naissance, et d’en faire le sous-homme déifié des droits de l’homme, le guerrier c’est l’homme. L’égalitarisme est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage et ramène l’humanité au degré zéro de l’involution. La relation homme-femme dans le couple ne peut donc être égalitaire ; elle est complémentaire et réciproque ; réciproque au sens que la complémentarité ne va pas que dans un seul sens ; le mariage est une co-responsabilité contractuelle des « conjoints », chacun à sa place.

*

La montée en puissance des femmes et leur intrusion dans tous les compartiments de la société a dilué l’autorité patriarcale dans une sorte de laxisme émollient généralisé, provoquant l’affaissement, pour ne pas dire l’avachissement, de la société occidentale, comme si celle-ci avait perdu tous ses référents civilisationnels. Plus la femme monte en responsabilité dans la hiérarchie sociale, plus la société dégénère et tombe en décadence. Plus elle s’insère dans la chaîne de l’autorité et du commandement, plus la chaîne se distend et ne retient plus rien. À force de vouloir être partout, avec la volonté de se substituer à l’homme, avec cet entêtement bien féminin de prouver à tout prix, elle finit par n’être nulle part, surtout pas à sa place, là où sa présence est absolument indispensable. Et elle le sait.

J’ai à ce sujet une anecdote, assez récente pour la situer dans le temps. Un ami, brave octogénaire ayant été amené à se rendre dans un village voisin du sien, au fin fond de la Corrèze boisée, croisa une femme qui se présenta à lui comme la cantonnière du village. Surprise de l’ami habitué de toujours à des cantonniers masculin : « C’est bien la première fois que je rencontre une cantonnière ! » dit-il à la dame. Et celle-ci de rétorquer : « Aujourd’hui les femmes sont partout, monsieur. Il faudra vous y faire. » Cet ami, homme à la répartie facile, par galanterie n’osa lui retourner ce qui lui vint à l’esprit : « Les femmes sont partout, sauf là où elles devraient être. » J’aurais personnellement ajouté : « Eh non, madame, l’homme normal ne s’y fera jamais ! »

À quoi cette effondrement de nos sociétés occidentales, dites modernes, peut-il tenir ? En très grande partie aux femmes elles-mêmes ; elles portent la responsabilité entière de leur part du désastre. Tout simplement parce que, à un certain moment, elles ont pris des positions sociales qui les dépasse, où elles n’ont ni l’ascendant ni l’autorité de l’homme, démontrant par-là qu’elles ne peuvent s’exprimer que dans un cadre posé par l’homme. Un cadre où, d’ailleurs, elles peuvent exceller à l’égal d’un homme, tel de bons petits soldats en campagne, mais où elles excellent parce qu’elle sont à l’intérieur du cadre. Certains n’hésitent pas à avancer que l’infériorité de la femme, par-delà son infériorité physique, proviendrait de son incapacité à conceptualiser. Probablement, mais pour leur défense, je dirais que depuis la trop fameuse philosophie des « Lumières », vu le résultat général de cette prétendue philosophie et son retentissement sur nos sociétés humaines, les hommes auraient mieux fait de s’abstenir de conceptualiser. Alors mesdames, n’essayez pas de conceptualiser à votre tour :  le monde ne s’en portera pas plus mal, et ce sera pour vous une occasion en moins de vous ridiculiser.

J’ai évoqué plus haut l’instrumentalisation de le femme par les tenants du Nouvel Ordre Mondial comme moyen de détruire la civilisation occidentale, de la même façon qu’ils instrumentent avec le même objectif les homosexuels, la jeunesse, les migrants venus de tous les horizons de la planète. Le pire qu’on puisse imaginer pour la femme est sa surexposition médiatique, et l’exploitation qui est faite de son image en dehors de toute dé­cence, particulièrement dans la presse et la publicité, et en toutes occasions. Horrible soit-elle, cette maudite presse de papier glacé se disant féminine ou féministe, gorgée de publicité, charriant tous les poncifs les plus insupportables du snobisme bourgeois moderno-progressiste attachés à la femme dite libérée, libre de son corps (mon corps est mon choix), de sa tête, de ses liens familiaux ! Tel son navire amiral, ELLE, le magazine des demi-mondaines, qui donnera le ton général progressiste à l’ensemble de la presse féminine, et jouera son rôle de vecteur idéologique tendant à réduire les lectrices à l’état de femmes-objets, tout en flattant leurs goûts de consommatrices compulsives, des goûts limités au paraître et à l’évanescent, pour la plus grande satisfaction des annonceurs : par ici le tiroir-caisse !

Je me souviens, il y a déjà fort longtemps, d’avoir, avec mon frère aîné, dissuadé notre mère de lire ce journal qu’elle s’était mise à rentrer à la maison. Il est vrai qu’elle était très portée sur la mode féminine, mais son éducation catholique a suffi pour y mette d’elle-même un terme. Elle se contentera du Petit Écho de la Mode, jusqu’à la fin de celui-ci, tué par la modernité émancipatrice de la gente féministe.

Toujours dans la perspective de l’instrumentalisation, la femme en politique. Depuis des décennies que je l’observe, depuis l’ère Giscard où les femmes vont commencer à s’exposer en masse dans la politique, jusqu’à l’égalité — parité oblige —, je crois que c’est dans ce milieu délétère pour les femmes qu’est atteint le summum de la sottise féminine. Là aussi, à trop se mettre en avant elles finissent par singer les politiciens républicains dans ce qu’ils ont de plus racoleur, de plus m’as-tu-vu, de plus putassier ; elles prennent des poses de potiches bégueules, bavardes, narcissiques, tenant des discours de ménagères ou de mégères relevant plus du café du commerce fréquenté au féminin que de la saine politique ; prisonnières du cadre étroit de leur idéologie, et il faut bien le dire aussi des limites de leur mental, elles font preuve d’un conformisme borné qui annihile chez elles toute tentative d’imagination et de bon sens, allant jusqu’à effacer leur naturel féminin. C’est justement parce qu’elles sont femmes qu’on attendrait d’elles qu’elles usent de leur sensibilité féminine (si tant est qu’il existe une sensibilité distinctive entre l’homme et la femme : ce que la réalité ne confirme pas) pour corriger les hommes ; bien au contraire, il arrive qu’elles se montrent aussi vicieuses sinon plus qu’eux, contribuant largement à tirer la société vers le bas.

En cinquante ans d’observation, je n’ai pas souvenir d’une seule représentante du sexe féminin ayant été désignée au suffrage des électeurs, m’ayant laissé l’image impérissable d’une femme tenue, digne de ce nom. Peut-être, fut un temps, Marie-France Garraud, jusqu’à ce qu’elle fasse l’éloge de son amie, l’avorteuse Simone Veil.

Dans l’instrumentalisation manipulatrice, et toujours avec la volonté de rabaisser l’homme, de le déviriliser pour mieux le contrôler, l’État républicain les fera entrer, là aussi, en masse dans l’armée et la police, jusqu’au niveau préfectoral, jusqu’au niveau ministériel. Et quel meilleur moyen d’humilier les chefs militaires que de nommer à la tête du Ministère des Armées deux femmes haut-fonctionnaires par le gouvernement Macron ; l’une, la nommée Florence Parly, réputée pour avoir accumulé dans son parcours professionnel des émoluments jusqu’à 52 000 euros mensuels, et Geneviève Darrieussecq, médecin de son état, secrétaire d’État au même ministère ; des femmes dont le sexe et le parcours initial les portaient de toute évidence à la hauteur de telles responsabilités. Vous voulez commander, Messieurs ? Eh bien, nous les femmes, nous allons commander à votre place et vous désigner à la mort. Selon notre bon vouloir. Leur esprit de vengeance n’a pas de limites. Aux dernières nouvelles, les grands chefs militaires sont sous le charme et n’y trouvent rien à redire.

Mais que font donc les femmes dans les conseils d’administrations ? Question qui se pose avec d’autant plus de pertinence quand il s’agit de haut-fonctionnaires ? Ah, je comprends ! Avouons que c’est tout de même plus gratifiant de cumuler les jetons de présence que d’être à la merci d’un mari, pardon d’un compagnon, d’un concubin, peut-être d’un mac, on n’est plus à ça près, ou d’être la maîtresse d’un homme plein aux as ; on a l’avantage de vivre comme des rentières tout en restant libres et indépendantes.

Un bel exemple nous est donné par l’aventureuse Anne Lauvergeon, ex-égérie et sherpa du Président socialiste François Mitterrand. Bien qu’ingénieur des mines, elle contribuera largement à couler Areva (un rêve funeste ?), le numéro un mondial de l’industrie nucléaire dont elle fut la patronne durant dix ans. Ce qui n’empêchera pas celle qu’on a présenté un temps comme la femme la plus puissante du monde, la wonderwoman de combat qui fait peur aux hommes et que la presse surnommait Atomic Anne, de cumuler tout au long de sa vie active une cinquantaine de mandats sociaux comme membre ou présidente de conseils d’administrations, entre autres responsabilités au titre d’administratrice. Notons qu’elle fut un temps présidente du conseil de surveillance du quotidien gauchiste Libération, et qu’elle est membre du Women’s Forum for the Economy and Society, se voulant la réplique au féminin du Forum de Davos : pas de quoi s’en vanter quand on sait ce qui se cache derrière ce fumeux Forum de Davos. Les petites culottes d’un côté, les slips kangourous de l’autre : la parité c’est pour les autres ; on n’est pas très inclusifs dans les cercles mondialistes !

On notera que Madame est également Young Leader de la French-American Foundation (j’allais écrire French-American connection !) Tout cela étant très logique dans la vie d’une femme. Bref ! Miss monde, la madame ? Non. Miss mondialisme certainement. C’est au cours d’une réunion de ce Forum pour dames chefferesses qu’elle tiendra ces propos mémorables : « À compétence égale, désolée… Euh, on choisira la femme ou on choisira la personne venant de, euh, autre chose que le mâle blanc. » Elle aurait mieux fait de s’occuper de ce fleuron industriel stratégique que fut Areva, et le diriger avec un regard authentique de chef d’entreprise ; mais encore eût-il fallu qu’elle ait atteint un niveau d’ascendance et de maîtrise professionnelle qui ne ridiculisât pas le génie féminin.

Je pourrais multiplier à l’envi les exemples de ces femmes socialement masculinisées, instrumentées pour faire pièce aux hommes, les rabaisser, voire les humilier. Un dernier exemple dans l’Église catholique, où certaines féministes du Bon Dieu n’hésitent pas à revendiquer, au nom de l’égalitarisme homme-femme, le droit à l’ordination sacerdotale pour exercer le ministère apostolique divin, en lieu et place des prêtres ou évêques… « Commediante ! Tragediante ! » : même acharnement revanchard ! Et cela, alors même que l’Église leur a réservé une immense et généreuse place comme religieuses, femmes consacrées à Dieu, toutes en dévotion et dévouement, dignes d’être honorées au même titre que la première d’entre elles, la Vierge Marie, et tout aussi dignes que les hommes à être élevées sur les autels de la sainteté.

*

Comment expliquer qu’il y ait autant de femmes à se montrer aussi extraverties dans la vie publique, voire dans la vie civile, au point d’en arriver à reproduire les défauts les plus horripilants des hommes, avec cette touche supplémentaire, chez certaines, d’apporter un grain d’hystérie qui en font des viragos conquérantes ou des ménades exaltées, véritables remèdes contre l’amour ? Elles sont cependant ultra minoritaires, mais le bruit de fond lancinant de leurs sempiternelles jérémiades, de leurs complaintes geignardes récurrentes, emplit l’espace public et médiatique, et contribue gravement à contaminer les esprits féminins, particulièrement chez les jeunes filles. Qu’elles aient connu dans leur enfance des atteintes à leur intégrité intime, ou qu’elles aient eu à supporter un milieu familial délétère et oppressif, on veut bien le comprendre et admettre que cela ait exercé une influence décisive sur le cours de leur existence. Mais la plupart sont d’extraction bourgeoise et ont fait des études supérieures ; elles ne sont pas à plaindre… Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucune de ces féministes n’a vécu le centième de ce qu’ont vécu leurs grands-mères ou arrières grand-mères, dans cette France malade d’une République perpétuellement en guerre ou en révolution, et ça ne va toujours pas !  

Que les féministes ne supportent pas leur état de femme, de mère, d’épouse, grand bien leur fasse. Il n’en reste pas moins que la femelle de l’homme est assujettie à celui-ci, et au rôle social et biologique que lui assigne sa nature féminine : transmettre la vie, la perpétuer. L’enfantement ennobli la femme, la rend plus belle, non seulement sur le plan moral et psychologique, mais aussi sur le plan de son équilibre hormonal et physique. À un moment où le taux de renouvellement de la population franco-française est dans un déclin drastique, il n’est pas mauvais de rappeler cet impératif naturel qui s’inscrit dans l’ordre des choses, selon les lois impérieuses de la reproduction de l’espèce.

De toutes façons, elles ne maîtrisent rien, ne contrôlent rien. Pas même dans un domaine qui leur est propre et qu’elles affectionnent particulièrement : la mode féminine… Elles qui confectionnaient si bien leurs propres atours avec délicatesse et beaucoup de goût, avec parfois ce que j’appelle le brin de coquetterie qui les rend si gracieuses, se sont fait enlever une partie de leur raison d’être par des homosexuels qui ont fait des fortunes colossales dans la haute couture, alors qu’ils sont incapables d’aimer et d’honorer normalement les femmes, et même de les rendre heureuses !

À mettre encore au débit des féministes — et je vais m’arrêter là parce qu’on n’en finirait pas, et je vais finir, moi, par devenir trivial, c’est leur égocentrisme : pas d’enfants, pas de famille, pas de patrie, pas d’identité… pas de Dieu ! Elles ne connaissent de dialogue humainement concevable que celui qu’elles entretiennent entre elles-mêmes et leur vagin : excusez-moi, mais c’est de leur côté que cela se dit. Elles, qui se succèdent sur les ondes ou en articles de presse à gémir sur le sort des femmes harcelées par l’homme blanc, le mâle dominant, le mâle alpha, ne font état la plupart du temps d’aucune commisération, d’aucune solidarité pour leurs sœurs violées ou massacrées par des extra-européens ; elles les ignorent d’un insolent silence qui en dit long sur le mépris qu’elles nourrissent contre tout ce qui n’est pas elles : en cela, elles sont bien gauchistes ! D’accord pour la sororité, mais point trop ; sans compter que leur hystérie vindicative s’arrête à l’homme blanc, l’homme de couleur ayant des arguments autrement affûtés, susceptibles de leur faire rengorger vite et bien leurs sempiternelles chouineries…

L’univers féminin est d’abord pour les femmes d’assumer ce pourquoi la nature les a créées, à commencer par le mariage, la mise au monde des enfants, assurer dignement leur éducation et les nourrir sainement — je dis bien sainement ! D’avoir à rappeler ce simple faisceau d’évidences est suffisant aujourd’hui pour vous clouer au pilori. Ce qui, soit dit en passant, n’est pas pour m’impressionner. Au-delà, les activités professionnelles propres au génie féminin où elles excellent ne manquent pas, et cela dans quelque domaine que ce soit — la liste est longue —, hors l’armée, la police, le milieu politicien, et d’une façon générale, sauf exception, les activités dangereuses impliquant l’acte de tuer ou de se faire tuer. 

Je vous vois venir : et l’homme dans tout cela ? Qu’est-ce que vous en faites de l’homme ? Qu’est-ce que vous en dites ?... Rien. L’homme ayant tous les défauts aux yeux de ces dames, la question est sans objet et hors sujet.

Quant à toi, jeune homme, aime la femme dont tu auras fait ton élue de cœur. Aime-la fortement, comme il se doit, elle te le rendra au centuple ; même si, dans le couple, elle est la tête et toi les bras ; car sache que la reconnaissance et l’amour sont le carburant vital de la femme ; et son ultime dignité réside dans le désir de se donner ; le don de soi est chez elle comme une seconde nature, comme une finalité naturelle qui la pousse à être aux siens — et parfois à Dieu — jusqu’au sacrifice. Mais garde-toi bien de ne pas la décevoir. Car, si tu la déçois, si tu la désenchantes, si tu la désamour, elle se reprendra. C’est alors que tu viens de comprendre que tu as franchi les portes de l’Enfer. (Sept. 2021)

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  1. La variété des organisations gauchistes selon les tendances, sous tendances et autres sensibilités diverses, est vaste, presque indénombrable et mouvante. On peut distinguer trois catégories : les politiques purs et durs : antifas, no borders, autonomes, anarchistes, pseudos rebelles mais casseurs certifiés en en tous genres ; les alternatifs : écologistes, pacifistes, LGBT, babas cool ; puis les bobos, généralement des fonctionnaires, professionnellement protégés, tendances socialistes, communistes, wokistes. Électorale­ment, toutes ces tendances représenteraient, confondues, 25 à 30% de l’électorat national.
  2. Au fond, si elle a vécu trente ans avec lui, c’est qu’elle l’aimait bien son boulet. Qui sait s’il ne lui a pas donné de beaux enfants, des petits génies sains de corps et desprit ? Qui peut préjuger de ce que sera le verdict distributif de Dieu ou de la Nature ?

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